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Les pionniers de la conscience humaine

Fin 15e siècle, début 17e, En Europe, ils vont explorer l’Amérique. Ils sont surprit, car ils découvrent des sauvages, avec les pieds nus qui dialogueraient avec des esprits, qui sont capables de leurs parler, ils savent déterminer les maladies et guérir les gens. Ils peuvent prédire l’avenir, influencer le temps, enchanter les animaux.

Les Européens étaient choqués et ils rebutaient ces pratiques

- 1557 un prêtre français visita le  Brésil et dit de ces sauvages, que se sont des ministres du diable. L’inquisition a brûlé vifs de nombreux chamanes, comme les sorciers en Europe.

- Au 18e siècle, en Sibérie, même chose. Chez les Toungouzes, on les appelle saman ou shaman (celui qui sait, ou celui qui bondit, s’agite, danse). Un prêtre les décrit comme un manant de magicien qui converse avec les démons.
La communauté des chamanes, les considèrent comme les gardiens de l’équilibre psychique et écologique du monde des hommes.

Le chamane, guérisseur, prêtre, magicien, thérapeute, devin, médium et faiseur de pluie. Il s’occupait autrefois de la survie des tribus itinérâtes. Il portait le nom de pagé, piayé, angkkut, arendionnens et shaman selon qu’on se trouve du côté du Brésil, chez les Inuits, les Sioux ou en Sibérie.

Les Européens les qualifiaient de jongleurs, sorciers, magiciens, prestidigitateurs, et autres péjoratifs.. Tout le monde s’est mis d’accord pour le nom shaman. Tous les chamanes du monde sont considérés comme des peuples chamaniques. Tous font des choses identiques mais pas avec les mêmes moyens.

- 18e siècle des lumières, en Europe est dans une science du matérialisme, rationalisme, du cartésianisme. L’intérêt n’est que le palpable et le matériel et renie l’indémontrable, l’invisible. Les chamanes sont pour ce siècle des  imposteurs qui prétendent communiquer avec le diable pour guérir les gens et faire des tours de passe-passe surnaturels à une peuple imbécile et superstitieux. Les chamanes ne sont plus condamnés à mort, mais aux travaux forcés
.
- Au 19e siècle L’anthropologie sociale, ethnologie voit le jour. Ces spécialistes du chamanisme ne comprennent pas ces pratiques chamaniques et portent sur les peuples indigènes un regard dévalorisant, les qualifiant de sauvages, primitifs, une société inférieure. Dénués de substance, de saveur et d’objectivité, les écrits des spécialistes ne suscitent aucun intérêt, et leur interprétation biaisée alimente un peu plus encore les idées reçues.

- Début 20e siècle, certains anthropologues vont s’interroger sur la santé mentale du chamane lorsque celui-ci affirme que ses hallucinations durant une transe ont une réalité.
Les chamanes sont-ils vraiment des êtres fous, frappés de démence, dont les visions restent de vulgaires hallucinations dénuées de sens ?

Un spécialiste déclare : « Les chamanes ressemblent davantage à des psychanalystes qu’à des psychopathes. »
D’autres spécialistes lui emboîtent le pas, affirmant que ces praticiens s’avèrent non seulement sains et équilibrés mais qu’ils sont en outre généralement considérés comme des médecins au sein de leur communauté.

Les chamanes pourraient-ils alors être les pionniers de l’exploration de la conscience humaine ?

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