15 Mars 2025
La mésaventure de la dynamique : étude du mouvement des objets pesants :
L’état de repos de tels objets est l’immobilité.
Une force est nécessaire pour qu’ils se mettent en mouvement.
Aristote : “la vitesse acquise par un objet est proportionnelle à la force appliqué sur lui”.
Donc, les grosses pierres soumises à une force plus grande que les petites pierres tombent plus vite…
C’était une erreur de penser cela !
Galilée : grâce a des boules plus ou moins lourdes roulant sur des plans inclinés dit : “c’est non pas la vitesse, mais l’accélération qui est proportionnelle à la force”.
Donc, lourdes ou légères, les pierres tombent toute à la même vitesse…
Il aurait donné la preuve en lançant des pierres du haut de la Tour de Pise – Légende.
Ceci ouvre la voie à Newton, à la compréhension de “la gravitation universelle” qui résulte de la rigueur introduite au début de “la dynamique”.
Univers et univers sont aussi dissemblables que Dieu et dieu.
Ils ne peuvent être pensés de la même manière.
- univers peut être pensé et être objet de discours en se mettant d’accord sur des définitions.
- Univers ne peut être pensé, le concept caché derrière ce mot échappe à toute définition.
Lorsque les chercheurs passent des univers délimités de leurs discours scientifiques à l’interrogation sur l’Univers vu comme une réalité globale, ils entrent dans une problématique fondamentalement autre.
Un rédacteur du Trésor des sciences a dit : “L’Univers est l’ensemble de ce qui existe et évoque ensuite le point de vue de Die : Celui qui observe l’Univers de l’extérieur”.
Peut-on dire alors : “Dieu n’existe pas ?”
Un des astrophysiciens a découvert les premières rides de “l’espace temps” dans le rayonnement fossile révélateur de l’état de notre monde. 300 mille ans après le big bang qui présente l’Univers comme un fragment d’une réalité plus large : un des multiples mondes apparus, générés par autant de big bangs et définitivement inaccessibles.
Comment un Univers qui n’est qu’un fragment mériterait-il la majuscule qui le fait considérer comme un tout ?
Les mathématiciens rencontrent la même ambigüité avec “la théorie des ensembles”.
Evoquant des ensembles de plus en plus larges englobant d’autres ensembles, ils ont introduit le concept “d’ensemble de tous les ensembles”, celui qui englobe tous les autres et lui-même.
Ex : Les caractères imprimés de cet article forment un ensemble; de même ceux des autres articles : toutes ces pages sont les éléments d’un ensemble plus large : le blog, qui est donc un ensemble d’ensembles; lui-même est un élément de mon site hébergeur, qui est un élément de l’ensemble des sites du net, qui…
On peut ainsi, définir des ensembles de plus en plus riches et parvenir à l’ensemble de tous les ensembles.
Or cet ensemble Ultime “ne peut pas exister !”
Ex : Chaque bibliothèque universitaire dispose d’un catalogue des ouvrages qu’elle possède. Ce catalogue est lui-même un volume présent dans la bibliothèque : on peut décider de faire figurer ou non cet ouvrage dans le catalogue.
Il existe donc espèces de catalogues.
- ceux qui se contiennent eux-mêmes.
- ceux qui ne se contiennent pas.
A quelle catégorie appartient le catalogue des catalogues qui ne se contiennent pas ?
L’hypothèse qu’il se contient à pour conséquence que par définition, il ne se contient pas et vice-versa.
Donc, l’ensemble de tous les ensembles est une expression qui ne peut pas être utilisée sans déboucher sur des contradictions. Les mathématiques pure création humaine.
L’Univers engloberait la totalité du réel ?
Il ne peut se définir car “Tout” ne peut être décrit au moyen de mots qui décrivent ses parties.
Où je suis ? De quoi je fais partie ? Comment j’ai été produit ?
Si je ne sais pas accéder à un lieu, parce que je me demande même s’il existe, je ne dois pas me priver du plaisir de désirer y aller, car le plaisir de s’approcher de la Réalité dévoilée est merveilleux !